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Le 6 juillet 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement créé la Confédération de l'Alliance des États du Sahel.

Dans ce discours historique, le Capitaine Ibrahim Traoré prononce un discours puissant et inspirant lors du 1er Sommet des Chefs d'État des pays membres de l'AES (Alliance Économique et de Sécurité africaine). Avec un accent sur l'unité, la coopération économique et la sécurité régionale, le Capitaine Traoré souligne l'importance de la collaboration entre les États membres pour favoriser un développement durable et la stabilité à travers le continent. Son discours met en lumière des initiatives et des stratégies clés visant à stimuler la croissance économique, renforcer les mesures de sécurité et promouvoir la paix et la prospérité au sein de la région AES.

L'organisation de l'Alliance Économique et de Sécurité (AES), incluant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, est dédiée à renforcer la coopération économique et les mesures de sécurité entre les nations africaines. À travers des partenariats stratégiques et des efforts collaboratifs, l'AES vise à créer une Afrique plus prospère et stable pour tous ses États membres.

Consolidation de l'AES : les Chefs d'État réaffirment leur détermination Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a participé au premier sommet de l'Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés de ses homologues du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA, et du Niger, le Général Abdourahamane TIANI.

Dans leurs discours respectifs lors de la cérémonie d'ouverture, les trois Chefs d'État ont exprimé leur détermination à poursuivre la voie tracée par l'Alliance des États du Sahel.

Dénonçant la "fausse indépendance accordée aux États africains dans les années 60", suivie du pillage des ressources naturelles et du terrorisme, le Président du Faso, le Capitaine TRAORÉ, a expliqué le sens profond de leur révolte, qui vise uniquement à offrir à leurs États respectifs une véritable indépendance et à leurs populations un réel épanouissement.

Malgré toutes sortes de manipulations et de désinformations perpétuées par les ennemis des peuples, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a insisté : "Nous n'allons pas trembler ; nous allons faire face", tout en se réjouissant de la solidarité atteinte au sein de cet espace commun.

Le Président du Faso a également indiqué que l'engagement qui a prévalu lors de la création de l'AES, le 16 septembre 2023, ne faiblirait jamais. Enfin, il a invité les peuples de l'Alliance à toujours mettre les intérêts des pays membres et de l'Alliance en avant.

Dans le même esprit, le Président de la République du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA, a rappelé que la signature de la Charte de Liptako-Gourma avait scellé la décision collective prise par les Chefs d'État de lutter contre le terrorisme.

Il a souligné la synergie d'action entre les armées des trois pays dans la traque des groupes armés terroristes, qui donne des résultats tangibles. Le Président malien a annoncé la mise en œuvre d'actions innovantes et efficaces dans les secteurs des transports, de l'économie, de la communication, de la culture et des mines, au bénéfice des "peuples de l'AES".

Saluant les valeurs de fraternité et de solidarité qui régissent désormais l'Alliance des États du Sahel, le Colonel Assimi GOÏTA a réaffirmé la ferme détermination des Chefs d'État à faire de l'AES un modèle de coopération dans tous les domaines.

Dans son discours d'ouverture, le Président du Niger, le Général Abdourahamane TIANI, a évoqué la "détermination farouche" des Chefs d'État à reconquérir la souveraineté de leurs pays, avec "cette coalition solide" qu'est l'AES.

Selon le Général TIANI, l'architecture future de l'Alliance ira au-delà de la lutte contre le terrorisme, pour inclure la lutte contre les rébellions, le banditisme armé et toutes formes d'agressions extérieures.

Pour soutenir la réalisation des ambitions et des missions de l'Alliance, un accent particulier sera mis sur la sécurité alimentaire ainsi que sur l'indépendance économique et monétaire. Ces actions seront soutenues par la promotion de l'interconnectivité (routes, compagnies aériennes, industries extractives, entre autres) au sein de l'AES.

Avec la tenue de ce sommet, qui marque la volonté de consolider l'AES, la voie est tracée pour des actions fortes qui devraient conduire à un meilleur bien-être des peuples du Sahel.